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Derniers Articles Affaire Siné suite: Delfeil de Ton monte au filet contre BHL Avant-première de Bernard-Henri Lévy la déraison dans l’histoire – un film d’Eric Dahan. Coincidence des calendriers le 6 février prochain, sur France 5 Bernard-Henri Lévy avait décidément vu juste sur l’élection américaine Obama président? jeudi 30 octobre 2008 Ennemis publics Bernard-Henri Lévy et Michel Houellebecq « Ennemis publics » réunion de soutien du 10 septembre 2008 Articles par Catégorie Non classé (10) Articles par Mois février 2009 janvier 2009 décembre 2008 novembre 2008 octobre 2008 septembre 2008 Inscription Aller à: [ recherche ] [ menus ] [ contenu ] [ montrer/cacher plus de contenu ] blog d’information sur par Liliane Lazar Affaire Siné suite: Delfeil de Ton monte au filet contre BHL posté par Liliane Lazar on 19.fév.2009 Pas de Commentaires Bernard-Henri Lévy dit souvent qu’il n’aime pas répondre aux attaques. Et, de fait, il est probablement l’écrivain français le plus insulté – sans que, en effet, cela paraisse autrement l’émouvoir. En sorte qu’il continue son chemin, imperturbable, en laissant se dire des choses parfois à la limite de l’indigne. Ici, sur Bernard-Henri-Lévy.com, nous n’avons pas les mêmes raisons de nous taire ni, peut-être, le même sang-froid. Et c’est pourquoi nous souhaitons réagir à un article que nous venons de découvrir, avec retard, dans la magazine français Le Nouvel Observateur et qui est signé de l’un des éditorialistes du magazine, Delfeil de Ton. Cet article, en vérité, se passe de commentaire. Et, comme il ne semble pas avoir été publié sur le site web du Nouvel Obs (gêne? débat interne? volonté de limiter les dégâts?) nous souhaitons, nous, sans autorisation des intéressés, le mettre à disposition des internautes. En espérant que tant la forme que le fond leur paraissent aussi incongrus, voire scandaleux, qu’à nous. Voici ce texte: « Monsieur Bernard-Henri Lévy écrit, il est habile à le faire savoir. M. Bernard-Henri Lévy parle, il est habile à se faire entendre. M. Bernard-Henri Lévy se montre, il est habile à se placer sous les objectifs. Cependant, quand on en a subi deux ou trois fois la lecture, on sait qu’il est impératif d’échapper à la prose de M. Bernard-Henri Lévy. Ce qui somme toute est facile, on tourne la page lorsqu’on la rencontre. Echapper à sa parlerie est plus difficile. L’animal parle partout. Tous les micros lui sont ouverts. Cependant, comme le Bernard-Henri Lévy s’entend dans des émissions où se produisent les amis de M. Bernard-Henri Lévy, les connaissances de M. Bernard-Henri Lévy, les obligés de M. Bernard-Henri Lévy, ses épigones et ceux qui voudraient le devenir, on en repère un et à la trappe l’émission. Pour une fois il n’y était pas ? Qu’on se rassure, on n’a rien perdu quand même. Echapper à la montrerie de M. Bernard-Henri Lévy. Là, c’est très difficile. Impossible, à la vérité. Qui, lisant tant soit peu la presse, regardant tant soit peu la télévision, subissant tant soit peu l’affichage publicitaire, peut se flatter d’échapper toujours à l’image de M. Bernard-Henri Lévy ? Qui n’a vu ses chemises, qui n’a vu ses ondulations ? Que voulez-vous, c’est la vie. On ne va pas se retirer au désert pour échapper à M. Bernard-Henri Lévy. M. Bernard-Henri Lévy, soixante et un ans aux chrysanthèmes, fut crédité dans sa jeunesse d’une «nouvelle philosophie» : la pensée d’estrade. C’est une pensée sans cesse en tournée, il y a là-dedans quelque chose du music-hall, lequel d’ailleurs a quasiment disparu, et M. Bernard-Henri Lévy, à lui tout seul, tend à le remplacer. Ca doit gêner qui ? Personne. Des gens s’emportent. Cette emphase, disent-ils, cette outrecuidance, sa cuistrerie. Eh bien oui. Et alors ? Ses bidonnages, s’écrient-ils. Ses bidonnages, bien sûr, mais à quoi sert-il de reprocher à un bidon d’être bidon ? Le Bernard-Henri Lévy est un produit de la nature. Il y a toujours eu des Bernard-Henri Lévy. Leur trait principal, c’est qu’on les a tous oubliés. Voici, comme fatigué du music-hall, que M. Bernard-Henri Lévy semble vouloir consacrer le reste de sa carrière au cirque. On dira : le pitre, le cirque. Oui, mais M. Bernard-Henri Lévy a choisi pour se produire un cirque un peu particulier. Le cirque judiciaire. Après la tournée des micros qui marchent, la tournée des micros qui fonctionnent si mal, ceux des chambres correctionnelles et des cours d’assises. Rien qu’à Lyon, la semaine dernière, M. Bernard-Henri Lévy s’est produit deux fois, en deux jours. La première fois, il s’agissait d’accabler Siné, de témoigner devant le tribunal que Siné ne sait pas ce que c’est que l’humour, que lui, Bernard-Henri Lévy, le sait, et qu’en conséquence Siné doit être condamné pour incitation à la haine raciale. La deuxième fois, il s agissait d accabler un meurtrier devant les assises. Son crime était avoué, avéré. Il s’agissait pour M. Bernard-Henri Lévy de démontrer qu’il avait un mobile raciste, qu’en conséquence sa peine devait être aggravée. Il n’en existait aucune preuve, M. Bernard-Henri Lévy n’était pas présent et le drame s’est joué dans un monde qui lui est tout à fait étranger mais, n’est-ce pas, selon ce qu’en écrit M. Bernard-Henri Lévy lui-même dans «le Point» du 5 février, le «progrès de l’esprit démocratique» conduit «à un régime d’énonciation qui est celui de la dénégation méthodique» , ce qui signifie en français de tout le monde que puisque Garcia nie un mobile raciste c’est que son mobile était raciste. Le jury n’a pas suivi M. Bernard-Henri Lévy dans ce raisonnement péremptoire. On verra si le tribunal suivra la recommandation du procureur qui a demandé la relaxe de Siné. C’est égal. La construction de sa propre gloire ne suffit plus à M. Bernard-Henri Lévy. Cela justifie-t-il qu’il entreprenne de détruire autrui ? Delfeil de Ton Le Nouvel Observateur « Liliane Lazar Publié dans Non classé . Avant-première de Bernard-Henri Lévy la déraison dans l’histoire – un film d’Eric Dahan. posté par Liliane Lazar on 10.fév.2009 Pas de Commentaires Mercredi 4 février, 20h00, rue de Babylone, la Pagode. Eric Dahan, le réalisateur, le héros du soir, Bernard-Henri Lévy et son épouse, Arielle Dombasle, accueillent dans la salle principale les quelques 300 personnalités invitées à cette avant-première. Et de mémoire d’ouvreuse, on n’avait rarement vu autant de VIP au mètre carré… L’endroit s’y prête : avec son jardin à l’orientale et son architecture digne des temples japonais, ce cinéma est connu pour sa programmation de qualité classée « art et essai ». Et ce soir, la séance est, de fait, tout à fait exceptionnelle : On croise, on bouscule, pour accéder à son siège, ce que compte de plus prestigieux le monde de la culture, des Arts, des lettres, de la télévision : côté cinéma, les acteurs, Alain Delon, Gérard Depardieu accompagnée de sa fille Julie. Les réalisateurs Claude Lanzman, Josée Dayan, Maïwen. Les auteurs, philosophes, éditeurs sont là, aussi : Jean-Paul Enthoven, Olivier Nora, Christine Orban, André Glucksman, Florence Malraux, Jean-Claude Milner, etc… Philippe Val, Claire Chazal ou Arthur sont assis à quelques rangs des patrons des chaines publiques Patrick de Carolis (accompagné de Patrice Duhamel) pour France Télévision et Jérôme Clément pour Arte. Sans parler, naturellement, de l’état-major de France 5 au grand complet. Enfin, Rachida Dati aura juste le temps d’embrasser Bernard-Henri Lévy avant que ne débute la projection. Quant à Laurent Fabius, arrivé bon dernier, il devra s’asseoir sur l’unique siège encore disponible. Mais ce que l’on retiendra surtout : la qualité de ce « portrait », remarquable, que le public a découvert vendredi soir sur France 5. Liliane Lazar Publié dans Non classé . Coincidence des calendriers posté par Liliane Lazar on 28.jan.2009 Pas de Commentaires Coincidence des calendriers. Bernard-Henri Lévy vient de se trouver, coup sur coup, deux jours de suite, à. Lyon, dans le cadre de deux procès qui, eux-mêmes, ne sont pas sans écho l’un avec l’autre. Ce mercredi